 |  | | | |  |  |  |  | BREUILLET (91) : Waiting Area de Nathalie Junod Ponsard |  | |  |  |  |
Posté le: 30 Sep 2011, 12:44 |
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BREUILLET91 |
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Inscrit le: 14 Juin 2011 |
Messages: 78 |
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BREUILLET (91) - ESPACE CULTUREL DU MOULIN DES MUSES
EXPOSITION WAITING AREA DE NATHALIE JUNOD PONSARD
Du 3 novembre au 1er décembre 2011
Exposition visible depuis l’extérieur
Lundi au samedi 9h à 12h et 13h à 18h
Nathalie Junod Ponsard explore l’influence de la lumière sur les systèmes biologiques humains, les limites de la perception et les effets psychotropes de la lumière, en créant des dispositifs lumineux et spatiaux saturés de lumière.
Démarche-énoncé
Des niveaux de conscience particuliers – Visions expérimentales urbaines
Des dispositifs lumineux révèlent des espaces qui tendent à déstabiliser les repères habituels.
Mes installations entraînent le public à entrer dans des lieux saturés de lumières intenses et de variations chromatiques déterminées par certaines longueurs d’ondes, elles troublent les sens. La lumière transpose le visiteur dans un espace autre, modifié, densifié. Le visiteur est comme aspiré dans une immersion lumineuse et mouvante qui entraîne soit une perturbation physique des repères spatiaux ou une perturbation physiologique des repères perceptifs.
L’expérience de l’espace dans sa nouvelle configuration lumineuse devient expérience physique et esthétique.
Mes recherches m'ont amenée à explorer l'influence de la lumière sur les systèmes biologiques humains, à expérimenter les limites de la perception et les effets psychotropes de la lumière.
La lumière est comme un révélateur d’une influence constante sur nous-mêmes, qui annonce la confrontation avec l’instant présent.
L’expérience de l’espace dans sa nouvelle configuration lumineuse souligne que ces lieux investis donnent très souvent aux visiteurs une entière liberté de déambuler dans les espaces sans obstacles, vides mais emplis de la matière lumière.
Aristote nommait la couleur : pharmakon, drogue. Pour Barthes la couleur submerge.
Certaines oeuvres proposent au public de participer à ces expérimentations en entrant directement dans - les lieux stimulants et sans sommeil provoqués par un bain de lumière rouge et verte à la galerie Guggenheim de Los Angeles (2002) et, à la piscine Pontoise à Paris pour la première Nuit Blanche - des installations troublant la perception visuelle dans le Singapore Art Museum (2001) - dans la lumière hypnotique engendrée par les installations Capsule Hypnotique, Voyage Hypnotique et Sommeil Artificiel à Paris et Brest (2003), et Vertigo sur la Gaîté Lyrique à Paris (2004) - dans de nouvelles expérimentations lumineuses provoquant un vertige visuel au Bauhaus de Dessau: Vertige en apesanteur (2004), à Genève sur le lac, sur la façade de l’AFAA à Paris : Horizon hallucinatoire ; Trajectoires Absorbées dans la Grande Galerie du Forum des Halles à Paris, dans un laboratoire de lumière ou une sensation de flottement au Centre Georges Pompidou avec Phénoménologie de la lumière et En flottement (2005) œuvres pérennes. D’autres expérimentations physiques déstabilisantes entraînant l’éblouissement provoquent le sentiment de présence chez le spectateur avec Mixage Phosphénique (Lyon 2006) et Arising (Cergy le Haut 2006). Et Déferlante (Luce di Pietra, percorso di arte contemporanea 2007) dans le Palais Farnèse à Rome magnétise et hypnotise notre regard tandis que nous nous sentons en apesanteur. D’autres expériences de la lumière sont possibles avec Pénétrer l’Invisible et Hommage à Rothko dans le musée Palazzo delle Esposizioni à Rome ou encore Densité sur la mairie du 4°arrondissement à Paris. Dans l’Invisibilité, commande permanente de l’ENSAV à Versailles la lumière artificielle disparaît pour ne laisser visible que la lumière naturelle. Horizon Persistant (2008) sur la maison Hermès à Paris configure des plages lumineuses changeantes le temps d’un clignement d’œil, comme une coulée interstitielle du temps renforçant notre état hypnotique. Des variations chromatiques créent mouvement et profondeur et, modifient la perspective, transforment le site de l’Institut des Arts Visuels d’Orléans, comme doublé d’une vision (2009). Lorsque l’énergie se concentre en un cercle rouge vif au-dessus de nos têtes nous sommes comme enchaînés à l’espace de la galerie Delacroix ( 2010) à Tanger où le dispositif est indépendant du visiteur qui subit étouffement puis respiration.
L’appropriation lumineuse du musée de l’Oural (2010) en Russie à Ekatérinbourg se transforme en un paysage électrique. Sur la place Malraux à Paris Crépuscule persistant (2010), commande publique de l’Etat pour le Ministère de la Culture, entraîne le passant dans son mouvement rotatoire. La ligne d’horizon lumineuse dans le musée du MACRO à Rome (2011) descend ou monte. l’œuvre offre des niveaux lumineux variables qui font perdre au visiteur ses repères d’altitude alors qu’il grimpe ou descend l’escalier.
Nathalie Junod Ponsard
http://www.nathalie-junodponsard.com/ |
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